http://www.net-bayle.net/
En début de retraite, et tant que la santé le permet, nous voulions réaliser un projet en commun.
Après un temps de réflexion, et une bonne préparation physique, nous nous sommes lancés sur le chemin. Nous sommes partis du Puy, le 3 avril 2002, pour 1 500km à pied.
Et nous avons marché sous le soleil,
Nous avons marché sous la pluie,
Nous avons marché sans discontinuer jusqu'au but final : Saint Jacques de Compostelle.
Le chemin a été jalonné d'étapes sublimes : Espalion, Conques, Le Bouyssou, Veylats, Burgos, Bercianos...
Nous avons rencontré des gens du monde entier. Des liens se sont tissés avec certains.
Dommage que la barrière des langues rende les échanges difficiles.
Tous ces contacts nous ont enrichis.
Les 400 heures de marche, souvent en solitaire, favorisent la méditation.
Souvent nous avons pensé au peuple hébreu qui marchait dans le désert sous la conduite de Moïse, et aux disciples d'Emmaüs qui ont failli ne pas reconnaître leur Compagnon de route.
On est tout petit, au milieu de pèlerins qui depuis des siècles sillonnent ce chemin.
Quelle joie, et quelle émotion lorsqu'on arrive à Saint Jacques. On retrouve de nombreux pèlerins côtoyés tout au long du chemin. De la Cathédrale bondée, monte un immense chant d'action de grâce.
Toutefois Saint Jacques n'est pas une fin, mais un nouveau départ dans la vie.
Le pèlerinage de Saint Jacques est bien plus facile à réussir que le pèlerinage de la vie.
Dominique : en pleine forme, rêve de cette marche depuis plus de 10 ans.
Roger : 63 ans, retraité et encore jeune.
Nous avons la chance de connaître des amis qui ont fait ce chemin, et avons fait connaissance avec d'autres qui nous ont fait part de leur expérience. Nous avons mixé les idées des uns et des autres et nous nous sommes dit : "Pourquoi pas ?". Nous avons été encouragés par nos enfants, nos amis et notre entourage...
La décision a été prise en 2001. Le deuxième trimestre 2002 était bloqué pour cette formidable aventure. Restait à s'équiper et à se préparer, ce que nous avons fait pendant l'hiver.
Plus la date approchait, plus la fièvre du départ augmentait. Le trois avril nous partions de la cathédrale du Puy en Velay.
Chaque jour, à la fin de l'étape, nous faisions notre journal de route, avant de préparer l'étape du lendemain. Au retour, nous avons été agréablement surpris par l'intérêt porté à notre journal. Alors tout simplement nous avons pensé créer ce site pour en faire profiter le plus grand nombre.
Départ de la maison à 5h30. Yannick avec Aurélia nous accompagnent au Puy en Velay.
7h00 : Messe des pèlerins. Nous sommes une vingtaine.
8h15 : Départ. Yannick et Aurélia nous accompagnent jusqu'à La Roche.
Nous cassons une petite croûte sur le bord d'un pré et chacun reprend sa route.
Nous rencontrons un couple de Montpellier avec qui nous marchons quelques km.
Belle église à St Christophe / Dolaison (fermée).
Pique-nique devant la chapelle St Roch (photo en bas).
Nous poursuivons la route par un temps gris, et avec quelques gouttes de pluie.
Un jardinier de Le Chier nous dit : "Les jeunes aiment bien les légumes, mais n'aiment pas les faire pousser. Aussi, ils ne sont pas voûtés".
Belle descente sur St Privat. Heureusement, le sentier n'est pas trop mouillé.
15h30 : Arrivée. Le gîte n'est pas très bien indiqué (mais il est très bien quand même).
Le gérant nous parle de la difficulté de gestion, car un certain nombre d'utilisateurs réservent à plusieurs endroits, et ne donnent plus de nouvelles.
A ce gîte nous trouvons une documentation sur : 'Handicap évasion', association qui prend en charge des handicapés avec des joëlettes (véhicule monoroue, tout terrain).
Beaux vitraux à l'église de St Privat.
Repas au restaurant en face du gîte.
Messages de Nicolas et de Jean-Claude Bruneau.
Montée vers la belle chapelle de Rochegude.
Rencontre d'un paysan qui va voir ses vaches dans son pré. Il nous demande de prier pour lui.
Descente vers Praclaux et Monistrol.
Nous prenons un café. La boulangerie est fermée, mais le boulanger nous donne un pain de la veille. Cela nous satisfait.
Ensuite, montée raide mais régulière. Chapelle de la Madeleine troglodyte (fermée). La façade est sans style.
Casse-croûte vers Montaure, en haut de la montée, à l'abri sous les arbres, derrière un rocher.
Peu après le départ, nous manquons le balisage, et suivons la route pendant 4 km, qui nous conduit à la bête du Gévaudan (photo).
Arrivée au gîte à 15h00.
Très bon accueil de Mme Martins.
Visite de la ville et de l'église. L'orage éclate...
Au retour, visite de l'étable (montbelliardes) de M. Martins, ancien électricien reconverti en paysan accueillant.
Dîner à 20h00. Nous sommes 17 pèlerins à table.
Nous ne trouvons pas le premier balisage qui se trouve à l'extérieur de la ville. Les autochtones ne connaissent pas. Retour à la case départ. Le moral de Dominique est atteint.
Rencontre de Xavier Blais, instituteur à Loudun, avec qui nous marchons pendant quelques km. Nous partageons le thé, et reprenons notre marche solitaire.
Le chemin est beau, le relief, vallonné. Le temps, couvert au départ, se dégage peu à peu, et bientôt le soleil se montre vaillant.
14h20 : nous sommes à la chapelle de St Roc qui est à la limite entre la Haute Loire et la Lozère. Altitude 1 300m.
15h00 : arrivée à l'étape. Accueil de Mme Jalbert (75 ans) plus que chaleureux. Peu à peu elle nous raconte sa vie, et ses difficultés. Son mari a eu un accident mortel avec un tracteur, alors que l'aîné des cinq enfants n'avait que 14 ans. C'est grâce au revenu du gîte que Madame Jalbert a pu survivre.
Nous sommes seuls ce soir, et bénéficions d'une très grande chambre. Le calme est total. Le repas est prévu pour 19h00. C'est parfait.
Téléphone à Cécile pour son anniversaire. Message sur le répondeur car elle est déjà en route pour le midi (Grégoire Béton).
Descente sur St Alban sur Limagnole. Brouillard dans les vallées.
8h00 : téléphone de Ginette Pumain qui nous encourage.
Joli village de Les Estrets. Traversée de la Truyère.
Nous pressons le pas pour arriver le plus vite possible, car à l'étape Nicolas et Roland nous attendent.
12h00 : téléphone de Nicolas. Nous sommes à 2 km de l'arrivée. Roland et Nicolas viennent à notre rencontre.
12h30 : Nous nous retrouvons et faisons un bout de chemin ensemble.
Au restaurant (Le Relais de Peyre) rencontre de toute la famille : Sylvie, Jules, Adèle et Marie-France. C'est Nicolas qui nous régale.
16h00 : Roland et Marie-France prennent le chemin du retour.
16h30 : c'est la voiture de Nicolas qui part vers Bressolles (anniversaire de Simone). Cette rencontre nous réchauffe le coeur et nous réconforte. La séparation nous laisse un sentiment de nostalgie.
Nous logeons au gîte : La ferme du Barry. Ce gîte au nom prestigieux, nous laisse une impression médiocre. La cour et les locaux sont sales. Il n'y a aucun d'entretien, les tapisseries se décollent de partout...
Nous sommes seuls dans un dortoir de 8 places. Au rez-de-chaussée, un groupe se fait rembourser et part dans un autre gîte, tellement les locaux sont minables.
Nous sommes une dizaine à table. Nous mangeons les restes de midi. Le propriétaire du gîte est en même temps le propriétaire du Relais de Peyre.
Téléphone de Jean-Claude Bruneau pendant le repas du soir.
21h00 : Messe dans une église très bien restaurée.
Nous sommes avec un couple suisse : Jost et Ursula.
Nous apprenons par la suite que le curé de cette paroisse est un copain de Christian Combalbert.
A une petite chapelle fermée, Jost et Ursula nous rattrapent et nous doublent.
Un peu plus loin, reprise du GR65. Le vent souffle très fort, les nuages sont bas.
10h00 : casse-croûte à l'abri de quelques arbustes, à côté d'un plan d'eau. Il fait froid. Un pêcheur arrive. Nous échangeons quelques mots et reprenons rapidement le chemin. Toujours un vent très fort, et la pluie se met à tomber.
Traversée laborieuse du plateau.
A Rieutort (village de 11 habitants) nous trouvons sur le bord du chemin un garage ouvert et vide. Nous profitons de cet abri pour faire notre pique-nique.
Le propriétaire ne tarde pas à arriver. Il avait sorti la voiture pour laisser la place aux pèlerins. En fait il cherche le contact. Et le summum est de retrouver des anciens d'Algérie. "A cette saison, c'est bien, car il n'y a que des vieux sur le chemin !" nous dit-il. Xavier arrive et va prendre le relais. Notre ancien s'inquiète de notre religion. Xavier le rassure : nous ne sommes pas musulmans. Nous ne souhaitons pas prolonger la discussion à cause du temps qui est toujours aussi mauvais.
Il nous reste 6 km à parcourir. Nous arrivons sans pluie. Ouf, on en avait eu assez.
A Nasbinals, devant l'église, nous rencontrons Gilles Brunel (qui nous a vendu la 306).
14h30 : arrivée au gîte. Rencontre de deux familles avec enfants. Il y a de l'ambiance. Au bout d'un moment Dominique trouve le plan des chambres et nous pouvons nous installer. Les enfants avaient déjà mis un beau désordre dans notre dortoir. Un groupe de 4 Allemands arrive, et partage notre chambrée.
18h00 : la gérante arrive, encaisse, et disparaît.
Aligot chez Bastide. Jost et Ursula sont à une table pas loin de nous. Jost regarde la météo : on nous annonce une semaine de pluie ! Le moral est dans les chaussettes. Après tout, on verra bien. Or, le plus mauvais était derrière nous. Les jours suivant furent assez beaux.
Montée régulière sur le plateau d'Aubrac (1 300m et plus). Discrétion du balisage.
Casse-croûte juste avant la descente sur Aubrac. Le chemin est très caillouteux.
Le temps menace : nous mettons les capes. La pluie ne vient pas, tant mieux !
Très belle descente en sous-bois vers St Chély d'Aubrac.
Casse-croûte à côté du pont. Le temps est maussade. En mangeant la saucisse offerte par Marie-France, Dominique perd une dent sur pivot. En remettant le sac, le bracelet de la montre reste accroché dans les bretelles. Un peu plus tard c'est un ongle qui blesse un orteil au point de le faire saigner !
A St Chély nous n'avons pas réservé le gîte ; nous optons pour l'hôtel " La Tablée " à Salgues. Trouver la route est laborieux, car le sentier n'est ni balisé, ni praticable.
15h30 : Arrivée à l'hôtel. M. Gasc nous réserve un très bon accueil. Nous sommes les seuls pèlerins. Mais l'été, ce n'est pas la même chose.
Nous quittons les guêtres que nous avions depuis le matin. Nos pieds sont entièrement trempés de transpiration. A l'avenir, trempés pour trempés, nous choisirons la pluie.
Message de Laurent Dubien.
17h00 téléphone de Nicolas.
M. Gasc nous indique comment rejoindre le GR. Descente très facile jusqu'à St Côme d'Olt.
Visite de la ville et de l'église. Arrêt à la boulangerie, café et achat de pizza.
Traversée du Lot sur un pont remarquable, à la sortie de St Côme d'Olt.
Téléphone à Ginette Pumain (pour la rando), à Maman (rendez-vous pour samedi prochain au Bouyssou) et à Marcel.
Nous marchons sur la route qui longe la rive gauche du Lot.
Casse-croûte à l'entrée d'Espalion, vers la piscine.
En ville, rencontre d'Amélie (la petite soeur d'Aurélia) qui va se faire coiffer.
Visite d'Espalion, le Pont Vieux... (photo).
Achat d'un pantalon pour Dominique.
Yannick et Aurélia viennent nous chercher vers le Pont Vieux et nous conduisent à la maison des grands-parents Pradalier.
Visite de la maison d'Alain (oncle d'Aurélia) en fin de construction.
Apéro à La Garde, en face. Quel beau point de vue sur Espalion !
Yannick et Aurélia décident de nous accompagner pour l'étape du lendemain.
8h00 : départ. Alain nous reconduit à Espalion.
Belle et dure montée au Briffoul. Le chemin nous paraît long pour arriver à Estaing. Le relief est assez raide.
Un Japonais nous double à vive allure. Nous ne le reverrons jamais, mais entendrons parler de lui et apprendrons qu'il est arrivé à Santiago bien avant nous.
Visite rapide d'Estaing, photo, achat de vivres. Rencontre de pèlerins au bar vers le pont : Hollandais, Savoyards...
Rude montée vers Montégut. Casse-croûte dans la montée. Point d'eau sur la route.
A notre goût, nous marchons trop sur le goudron.
15h30 : arrivée au gîte. Nous buvons un coca avec Aurélia et Yannick. Gisèle et Amélie arrivent pour reprendre nos deux accompagnateurs de la journée.
La pluie tombe mais nous sommes à l'abri. Un feu de cheminée agrémente le séjour.
Nous bénéficions de la seule chambre de deux. Merci.
Repas au camping : bien.
Un Américain de plus de 80 ans se plaint d'une épine dans un doigt. En effet le mal dure depuis plusieurs jours ; il y a infection. Une équipe qui vient du Nord et qui a une voiture suiveuse le conduit à Entraygues.
8h00 : départ. Il souffle un vent du sud, fort par moment. Le temps est couvert mais beau. Traversée d'Espeyrac. Nous ne trouvons pas de pain. A Sénergues, pas de pain non plus.
Rencontre d'un jeune qui fait le balisage du chemin. Nous déplorons avec lui qu'il y ait beaucoup trop de goudron. Les chemins ont été pris soit par les routes, les municipalités ou les particuliers. Annie, la Bretonne (Côtes d'Armor), a été interviewée, elle aussi.
Nous sommes à quelques jours des élections présidentielles. Un habitant, sur le bord de la route nous dit avec ironie : "Bientôt ce sera le miracle !"
15h00 : arrivée sur Conques. Dans la descente, nous sommes doublés par une équipe lyonnaise qui dévale la pente à toute allure. A chacun son rythme.
Accueil exceptionnel à l'Abbaye. Visite de la basilique et de la ville.
Boisson chaude dans un café et courses pour le lendemain.
Retrouvailles de Jost, Ursula et de Xavier.
Nous retrouvons aussi l'Américain qui est arrivé en taxi. Il consulte internet où un important courrier l'attend.
Cette étape est la dernière pour les trois d'Annecy (André,Claude,Robert), et pour Xavier. Annie et toute l'équipe prennent un jour de repos.
Téléphone d'Eliette, Jean-Claude Bruneau et René Taillandier.
Repas très convivial.
Complies et musique d'orgue dans la chapelle, puis dans l'abbatiale. Sublime.
Sur les photos : Xavier, et à droite, l'américain de 84 ans.
En bas, les trois d'Annecy : André, Claude, Robert et Annie (Côtes d'Armor).
Forte descente rue Charlemagne. Remontée tout aussi rude vers la chapelle Ste Foy. Le terrain est très accidenté, mais le chemin est bon.
Vers Praysac un agriculteur, qui vient de voir ses vaches, nous attend. Il a envie de nous parler. Originaire de Conques, il a participé à des travaux de voirie, et connaît tout le village.
Nous suivons la route pour éviter la zone industrielle de Decazeville.
Arrivés au Lot, gros chantier routier sur un km : c'est bien pire que la zone industrielle. Le pont pour traverser le Lot nous semble très loin. En effet, il nous faut faire une grande boucle.
14h30 : arrivée à Livinhac. Pendant que nous payons notre redevance du gîte, le maire vient nous parler. Il connaît même Bannes pour y être venu acheter des vaches avec Trin (notre acheteur habituel de bestiaux).
A 15h00 nous sommes installés. Aujourd'hui tous les restaurants sont fermés. Nous allons donc acheter le nécessaire au traiteur pour manger au gîte, avec Jost et Ursula. C'est la dernière fois que nous sommes ensemble.
Le gîte est bien : nous avons une chambre pour deux.
Le commerce ainsi que le bar appartiennent au maire. Le bar ouvre au départ des pèlerins, et le maire en personne vient nous saluer et nous dire quelques mots d'encouragement.
Téléphone de Cécile.
La pluie est au rendez-vous pour la journée. Belle montée sur Montredon.
8h00 : téléphone de Marie-France pour nous faire part de l'organisation de la soirée, car Roland a 60 ans aujourd'hui. Il ne se doute pas de ce qui se prépare !
9h00 : téléphone de Roland qui doit rencontrer une personne avant de prendre la route pour venir à notre rencontre. Passage à St Félix et casse-croûte devant l'Eglise. Téléphone de Myriam qui nous annonce qu'elle vient à notre rencontre avec Roland.
Nous laissons St Jean-Mirabel sur notre droite. Le chemin est très sinueux et les passages sur route sont fréquents.
12h30 : Téléphone de Roland. Nous nous sommes manqués de quelques minutes. Roland a repris la descente sur Figeac, mais a vu nos sacs jaunes. Nous faisons donc marche arrière quelques centaines de mètres. Pendant que nous téléphonons avec Myriam, Fabienne nous envoie un très beau message d'encouragement.
Casse-croûte au bord de la route, sur un petit mur, très près de l'endroit où nous avions retrouvé les Bruneau l'année précédente. Passage des 4 Allemands qui nous suivent depuis Nasbinals. Eux, descendent sur Figeac.
14h30 : Arrivée à La Cassagnole. Tampon des crédentiales.
Aujourd'hui il n'y a pas de clients de prévus au gîte, mais la journée n'est pas encore finie.
Message de Laurent Dubien.
Roland nous conduit au Bouyssou. La fête se prépare discrètement. Toutefois, Roland remarque bien une agitation anormale.
Nous nous retrouvons avec Maman, tous les frères et soeurs, Olivier, Dalila, Christine (qui vient de Toulouse exprès) et Myriam pour fêter les 60 ans de Roland. Christian Combalbert se joint à nous pour le repas.
Paella, champagne à gogo... couchés à 1h du matin.
8h50 : départ de La Cassagnole. Roland et Marie-France nous accompagnent jusqu'à Feycelles. Le temps est frais et très beau.
13h00 : casse-croûte après Gréalou. Sans le savoir, nous sommes tout près d'une maison habitée (linge à l'étendage) par des vacanciers (voiture immatriculée 34).
Le temps se couvre et se rafraîchit. Le relief est beaucoup plus clément que précédemment. Descente dans la vallée du Lot.
15h30 : Arrivée à Cajarc.
Nous sommes tous les deux dans une chambre. A côté, deux filles de Strasbourg sont tout à fait discrètes.
En face du gîte nous voyons une pizzeria qui va faire parfaitement notre affaire. Malheureusement elle ferme au moment précis où nous nous y rendons. Nous trouvons un restaurant ouvert tout près de l'église.
Malgré le coucher tardif de la veille, la journée s'est bien passée.
Traversée du Lot à Gaillac. Montée sur le plateau des causses.
Casse-croûte un peu avant le joli village de St Jean de Laur (qui aurait mérité une photo).
Détour à Limogne en Quercy pour faire des courses. Mais, le lundi, tous les magasins sont fermés ! Heureusement il nous reste ce que Marie-France nous a donné et que nous apprécions doublement.
Nous marchons pendant 6 km sur la route à bonne allure et arrivons à Varaire à peine plus d'une heure après : il est 14h00. Nous buvons un coup sur la margelle devant l'église.
Reprise du GR65B jusqu'à Ventôses.
16h00 : Nous sommes contents d'arriver car la route a été longue, et le village ne se voit qu'en dernière minute.
Très bon accueil au couvent des soeurs " Filles de l'Enfant Jésus ".
Chute de Dominique dans la douche, heureusement sans gravité.
Au repas nous faisons la connaissance d'un couple d'Angers.
Une fille de Londres, qui venait de St Cirq Lapopie et qui s'est égarée, arrive à la fin du repas complètement épuisée.
Un agriculteur de Laval va à St Jacques à vélo, puis veut descendre à Fatima.
Téléphone depuis une cabine pour l'anniversaire de Jules.
Recherche de l'épicerie qui n'est indiquée nulle part. Il faut suivre la direction : 'terrain de foot'. Discussion avec le cycliste de Laval qui fait ses provisions comme nous.
9h00 : nous prenons la route D19 en direction de Lalbenque. Quelques achats.
Traversée de l'autoroute A20.
13h00 : casse-croûte prés de la N20. Il nous reste 6 km à faire. Nous passons au Baylou (village de Christian Combalbert). Nous voyons plusieurs largages de parachutistes sur le terrain d'aviation de Cahors.
15h00 : arrivée au gîte où Paulette Daudé nous attend.
Les maçons travaillent juste devant notre porte pour faire une nouvelle salle de bain.
Repas très simple : des pointes de chou en salade, pas de vin.
Le prix de 35,06€ par personne n'est pas justifié. Et il faut payer en liquide.
A Lhospitalet il y a un laboratoire d'huiles essentielles : Tridyn.
Téléphone d'Eliette, Nicolas, Yannick pour l'anniversaire de Dominique.
Téléphone de Jost et Ursula.
Etape sans trop de relief.
Passage à Lascabanes (photo). Nous cassons la croûte sur une table devant le gîte. Nous essayons de voir le copain de Christian Combalbert ; comme il travaille le matin, nous ne pouvons attendre son retour.
Rencontre d'un vigneron qui nous annonce le passage de 6 Clermontois avec un âne porteur.
Le soleil commence à chauffer sérieusement en milieu de journée.
14h00 : arrivée à Montcuq. Très bon accueil de M. Passemard. Grande chambre tout confort (30€ pour 2).
Sieste, tour de ville, achat de provisions.
Pour le repas du soir, une assiette quercynoise très copieuse.
Anniversaire de Dominique.
Messages de : Cécile, Eliette, Roland, Marcel, Jean-Claude Bruneau et Dominique Chaudesaigues .
Casse-croûte en milieu de matinée sous un ciel menaçant. Les panneaux :
" Propriété privée, défense d'entrer, chien méchant... " fleurissent partout. On voit même sur une départementale le panneau "propriété privée" !
Photo de la chapelle St Sernin en pleine restauration et casse-croûte quelques mètres plus loin vers un tas de bois.
Le relief est beaucoup plus accidenté que nous ne l'imaginions. Sur la route une voiture s'arrête et le chauffeur nous demande si nous n'avons pas vu un groupe de pèlerins avec un âne, car ils doivent se retrouver à midi pour le repas.
Rencontre d'une dame qui vient d'ouvrir un accueil pour la restauration et voulait vérifier si elle figurait bien sur le "Miam-miam dodo". Mais comme nous n'avions pas la dernière édition, nous n'avons pas pu vérifier. Elle voulait aussi nous payer un café et nous a parlé des pèlerins qui étaient passés avec un âne malade et à bout de forces.
Vers 14h00, nous rattrapons le convoi clermontois : une famille de 4 enfants, l'ânesse, et les grands-parents qui suivaient en voiture.
15h30 : nous arrivons à l'hôtel.
L'équipe de Clermont s'arrête pour boire un coup, et le soir les grands-parents reviennent coucher à l'hôtel, car les jeunes ont planté la tente un peu plus loin.
Réservations des gîtes pour les 3 jours à venir.
Dominique répond à tous les messages reçus pour son anniversaire.
Rencontre de 3 jeunes (Pineau Jean-François et 2 filles) avec qui nous sympathisons spontanément et échangeons nos adresses.
Nos trois jeunes de la veille se sont levés pour nous saluer : photo.
Nous revoyons le grand-père des Clermontois qui va rejoindre ses enfants qui ont campé deux km après Durfort la Capellette.
Le GR sinueux nous fait monter sur les crêtes et emprunter quand même de la route. Dès les premiers km nous apercevons les vapeurs qui sortent des condenseurs de la centrale nucléaire de Golfech.
A l'arrivée à Moissac nous retrouvons le grand-père avec sa fille (qui est médecin à Clermont). Ils viennent attendre le convoi à l'entrée de Moissac pour le casse-croûte.
Visite de l'abbatiale et du cloître. Rencontre d'un pèlerin aveyronnais.
Casse-croûte sur le bord du canal.
Nous suivons le GR qui monte sur les crêtes. Le chemin est assez accidenté, mais quelle belle vue sur la vallée ! Dure montée jusqu'au château d'eau. Et ce n'est pas fini. Le chemin est encore long pour aller à Malauze. Il nous reste encore un bon km pour trouver le gîte.
17h00 : arrivée de l'étape. Nos efforts sont récompensés. Le gîte est très beau et Annie Granier, très accueillante.
20h00 : repas. Guignolet, bon vin de pays et bonne cuisine.
Le repas est l'occasion de parler de nos vies et en particulier de leur fils David qui vient d'attraper une hépatite et qui leur a causé quelques soucis par le passé.
Messages de René Taillandier, Jeannine Cornet, Roland et Maman.
Le portable passe très bien au fond du jardin. "Heureusement qu'il ne pleut pas", nous dit M. Granier.
Provisions à Pomevic. Traversée du canal et de la Garonne. Nous sommes tout près de la centrale nucléaire de Golfech.
Casse-croûte au bord de la route avant d'entreprendre la courte mais rude montée vers Auvillar : très belle halle ronde.
Casse-croûte 2 km avant St Antoine. Il fait beau et chaud mais il y a de l'air, ce qui nous rend la température tout à fait supportable.
Nous passons dans le Gers et traversons St Antoine sans nous arrêter.
Le pays est beau, vallonné avec de riches cultures et des vergers. Parfois le passage se fait à travers des champs fraîchement labourés, ou à travers des vignes...
Nous arrivons vers 16h00 chez M. et Mme Rollet qui nous accueillent formidablement bien. Ils ont trois enfants d'âge scolaire, et la maman doit préparer la rentrée du lundi. Le père se débat avec la tondeuse qui ne veut pas démarrer...
Au repas, il nous parle de sa profession (il a travaillé à Clermont-Ferrand). Il nous parle aussi de ses mésaventures : c'est un comble, il a été victime d'une injustice avec la justice, et en plus il a dû payer son avocat.
Message de Laurent Dubien.
Téléphone à Maman pour avoir des nouvelles de son pèlerinage à Lourdes.
8h00 : départ. Il fait très beau et je me mets en short.
Passage à Castet Arrouy et Lectoure. Bonne montée juste avant midi, en longeant le cimetière. Visite de la cathédrale, et descente à travers la ville sur un passage très caillouteux avec des conduits d'évacuation apparents.
Nous passons devant l'usine qui fabrique le bleu de Lectoure (c'est une couleur, et non un fromage) et nous nous arrêtons pique-niquer quelques mètres plus loin, au bord de l'eau, bien à l'ombre. Nous sommes bien, car le soleil est vaillant aujourd'hui. L'après-midi, il fait chaud. Les bras commencent à rougir.
15h00 : nous arrivons à notre gîte. La maison est très belle et agréablement située au milieu des arbres. L'accueil que nous réserve M. Piet Zuurbier (Hollandais) est à la hauteur du site. Nous sommes les seuls pèlerins ce jour-là. Il nous parle de son activité : culture bio dans un coin où la terre est plus rare que le rocher.
L'une de ses filles qui est présente à notre arrivée fait des études à Toulouse, l'autre fille vit à la Réunion.
Il a perdu sa femme lors d'un accident il y a une dizaine d'années, et n'arrive pas à refaire sa vie. Il est prêt à tout vendre s'il le faut.
Après-midi de détente : chaise longue et visite du futur point d'accueil des pèlerins.
M. Piet nous prépare un bon repas avec des produits naturels provenant de sa récolte.
20h00 : résultat du premier tour des élections présidentielles : Le Pen est passé devant Jospin ! Surprise générale !
Ensuite nous regardons ce que Piet a filmé dans l'après-midi : Lectoure et les environs, et la belle maison. Au moment où la voiture "filmeuse" passait, nous étions à pique-niquer sur le bord de la route. Nous ne sommes pas filmés, mais nous entendons sa fille dire : "Tiens, ici, il y a deux pèlerins !". C'était bien nous.
Message de Yannick (9h30) qui est bien rentré de chez Nicolas où il a passé quelques jours.
Envoi d'un message à Jost et Ursula.
Nous empruntons un très beau sentier que nous indique Piet. C'est l'ancien GR et on se demande pourquoi le nouveau est fléché sur le goudron. Le chemin se fait sans difficulté.
Passage à Castelneau sur l'Auvignon. Arrêt à la chapelle Ste Germaine en réfection. Belle chapelle, parc ombragé, point d'eau...
Nous longeons un plan d'eau et remarquons un couple avec une fillette qui s'arrête sans doute pour le pique-nique.
Casse-croûte après Fromagère. Nous ne sommes qu'à 6 km du gîte.
14h00 : arrivée à l'étape. Nous serions prêts à aller plus loin, mais le gîte suivant ne répond pas. Nous ne sommes pas déçus car nous avons une belle chambre avec salle de bain et W.C.
Nous allons à Condom (2km) faire quelques courses (crème solaire !). Visite de la cathédrale et retour au bercail.
Au repas, rencontre de 3 pèlerins de Chambéry.
Téléphone de Marcel et Thérèse, Ursula qui arrive à Lectoure après un séjour à l'hôpital de Cahors.
Petite difficulté de repérage dans Condom. Nous remarquons, d'ailleurs, que souvent dans les villes le repérage laisse à désirer, voire absent.
Peu après le départ nous rencontrons un couple de Toulouse. Lui, a une résidence secondaire à Vaylats. Un peu plus loin, 3 Belges (1 homme avec 2 femmes).
L'étape est assez longue, avec beaucoup de sentiers agréables et ombragés.
11h30 : téléphone à Ginette Pumain.
12h20 : casse-croûte juste avant Montréal, à l'ombre d'une charmille : nous apprécions.
A la sortie de Montréal, nous retrouvons le couple avec la fillette de 8 ans. Timide bonjour, le dialogue n'est pas souhaité.
Nous traversons de nombreuses vignes. Un tracteur s'arrête même au milieu du passage du chemin, alors qu'il nous a vu arriver.
A l'ombre, sur le bord du chemin, une dame déchaussée se repose : c'est Joëlle de Nice qui remet vite ses chaussures et fait quelques km avec nous.
Le sentier est ombragé. Nous sommes sur une ancienne voie de chemin de fer. Il fait très chaud.
16h15 : arrivée au gîte, 4 km avant Eauze. Il faut chercher l'accueil qui n'est pas indiqué. Le logement est rustique : un box sans porte, et les cloisons n'arrivent même pas au plafond. Les douches ne ferment pas.
Malgré toutes les vignes que nous avons traversées, nous n'avons pas de vin au menu. La différence est grande avec le centre équestre de la veille.
Arrêt à Leclerc d'Eauze pour provisions.
Le couple hollandais (Jeanne et Roel Van der Steen) nous rejoint, et fait ses provisions avec nous.
Le chemin est agréable. Toujours beaucoup de vignes.
Casse-croûte à Manciet, sur le bord de la route, à côté d'un cours d'eau. Un écureuil très curieux vient nous voir.
Les kilomètres qui suivent sont très ensoleillés. Forte chaleur.
Nous retrouvons le couple avec la fillette. Un bonjour très réservé, presque arraché.
Un peu plus loin notre couple hollandais se repose à l'ombre, et nous, nous bravons vaillamment la canicule.
15h15 : arrivée au gîte. Très beau gîte et très bon accueil de Laure. Nous avons une chambre à 2 lits.
Nous sommes tout près du circuit de voiture que nous allons voir : quel changement depuis notre dernier passage (qui remonte à 20 ans).
Nous allons faire les courses au supermarché à côté, et le soir mangeons au gîte avec le couple hollandais. Nous échangeons nos adresses.
J'ai une douleur à la jambe gauche qui pour le moment me semble tout à fait anodine...
Téléphone de Jean-Claude Bruneau pour notre rendez-vous de dimanche prochain.
Téléphone de Jean-Marie, et à Nicolas.
Départ sur la nationale.
Au fur et à mesure que nous avançons, la douleur augmente à ma jambe gauche.
Nous nous arrêtons un peu avant midi et nous nous reposons à l'ombre.
Le temps est chaud. Le chemin tortille au tour des parcelles de terre. Comme la veille nous devons traverser des champs fraîchement travaillés. Heureusement le temps est sec.
Les derniers km sont laborieux. Grandes lignes droites, et à la traversée de la voie ferrée nous empruntons le chemin le plus long qui serpente au milieu des cultures.
En ville le balisage se fait rare et disparaît. Heureusement on nous renseigne, et nous ne sommes pas loin.
16h00 : Arrivée au gîte. Nous sommes les derniers.
Rencontre de Claude Dureil qui conjure la douleur. Son intervention est efficace.
Nous partageons la chambre avec Claude, Armelle de Carquefou et Jeannine de Roanne.
Au repas rencontre d'un couple parisien. Lui, est un érudit qui visite beaucoup et aime prendre contact avec les gens du pays. On ne le reverra pas.
Téléphone de Régine (Géra).
7h30 : départ. Achat de provisions et recherche du chemin, car en ville il n'y a aucun balisage. Le GR a été modifié et ne passerait plus par Aire sur Adour. Pourquoi ?
Après quelques égarements, nous passons devant la magnifique église de Ste Quitery en pleine restauration.
Nous longeons un grand lac qui est sur notre droite. Le temps frais est plus propice à la marche. Cependant je traîne la jambe. Nous suivons la route pour diminuer la difficulté.
Casse-croûte à côté d'un champ de blé, puis rejoignons le GR. Nous retrouvons Claude et marchons un peu avec lui.
Belle chapelle en pleine campagne : Sansacq. Un ancien se fait un plaisir de nous raconter la vie du pays et l'histoire de cette chapelle.
Un panneau nous annonce que St Jacques est à : 950 km (photo).
Le balisage est encore modifié pour nous faire passer à Pimbo. Ceci nous vaut un supplément de 4 km. La beauté de cette église est quelque peu ternie par la fatigue. Il nous reste encore 8 km ! Interminable.
18h30 : Arrivée au gîte. Ouf ! Quel bon accueil ! On nous a réservé la chambre pour deux, le chauffage est mis...
Repas très convivial. Avec la dame qui nous sert, nous parlons de vignes et de canards.
20h30 : Claude nous propose une union de prière avec le monde entier. Nous nous donnons la main pendant une minute environ. Un courant passe. Joëlle a les larmes aux yeux. Il y a aussi une fille dont le frère est viticulteur à Gaillac. Malheureusement je n'ai pas pris ses coordonnées et on ne se reverra pas.
Nous décidons d'aller voir un docteur avant de continuer la route : prudence.
Pendant le trajet nous avons bavardé de plein de choses, si bien que le chauffeur d'ambulance, peu à peu, devenait un ami. Pendant ce temps nous ne pensions plus à notre petit problème.
A l'arrivée à l'hôpital nous étions attendus et avons été superbement bien accueillis par le docteur.
A 11h00, nous sommes de retour. Dominique va chercher les médicaments à la pharmacie ; le docteur préconise au moins une journée de repos.
Le responsable du gîte (Didier) sentant que nous voulions quand même partir, se propose avec insistance, de nous conduire à Arthez.
12h00 : nous débarquons au gîte où Madeleine Folin nous accueille. Elle nous ouvre le gîte et nous donne la meilleure chambre pour que je puisse mieux me reposer.
Repas sur place, sieste, repos.
Le dévouement de Madeleine Folin est sans limite, mais le gîte est très rudimentaire. Les sanitaires doivent être refaits dans les mois qui viennent (paraît-il).
Joëlle arrive dans l'après-midi ainsi que le couple de Hollandais que nous voyons pour la dernière fois. Le soir un groupe de 5 personnes débarque sans avoir réservé. Et Madeleine Follin se débrouille quand même pour les loger.
19h00 : messe à la paroisse.
Repas au restaurant où nous retrouvons les Savoyards.
Téléphone de Jean-Claude Bruneau pour notre rencontre du lendemain.
Magnifique vue sur les Pyrénées et le site de Lacq.
Arrêt à la sortie de Masselac. Visite de la chapelle de Sauvelade : Roman du XIII°, en pleine restauration (elle est entourée d'échafaudages). Nous retrouvons Joëlle assise sur les marches.
Rencontre d'un jeune qui revient de... (on ne comprend pas très bien ) de St Jacques ou de Navarrenx. Il a une carte assez succincte, mais ancien navigateur il donne un coup de boussole et suit le cap ! ! ! (il doit avoir une pince coupante pour les barbelés). Etrange !
Casse-croûte en haut d'une montée. Joëlle nous repasse devant (elle ne perd pas de temps aux repas car elle se nourrit avec des croquettes).
Le pays est vallonné et très joli. Nous retrouvons Joëlle et arrivons ensemble à Navarrenx.
16h00 : Installation au gîte qui est complet. Nous sommes dans une chambre de 9.
Un seul W.C. pour 15.
Téléphone à Jean-Claude et Maïté qui arrivent quelques minutes plus tard (en stop depuis St Jean Pied de Port).
17h30 : pot avec les Bruneau au bar.
18h00 : conférence de Jean Lopez à l'église St Germain, sur l'histoire de France et de Navarre pendant la Renaissance.
19h00 : pot de l'amitié (Bordeaux moelleux avec gâteaux).
20h00 : Repas à l'hôtel du commerce avec Joëlle et les Bruneau.
Adieu à Joëlle qui arrête ici sa marche, pour cette année.
8h30 : départ. Passage sous les remparts et sur le gave d'Oloron.
Casse-croûte sur le bord du chemin. Rencontre d'un chasseur qui vient visiter sa palombière, avec sa 2 CV, qui n'est pas à vendre.
Casse-croûte sous un chêne. Il tombe quelques gouttes. Juste le temps de recouvrir les sacs et la pluie s'arrête.
Ecoute des messages sur nos portables. Rappel de Maman et de Marcel.
Il nous reste 4 km pour finir l'étape.
14h30 : nous arrivons à la ferme. Accueil avec café, thé, bière... sur la terrasse.
Avec Maïté et Jean-Claude nous sommes installés dans une chambre de 3 lits.
Nous bénéficions d'un balcon qui nous permet d'étendre le linge, et aussi de voir arriver les pèlerins.
19h00 : apéro, avec comme décors, les cochons de la ferme qui viennent se restaurer sous nos yeux. C'est extraordinaire pour un citadin !
Le repas est un peu retardé car il manque un groupe de pèlerins à l'appel.
Au menu : garbure, omelette, jambon, 1/4 de poulet, fromage, café, vin à volonté. C'est l'orgie.
23h00 : couvre-feu.
8h30 : Départ.
A Aroue, visite de l'église : matamore dans le choeur.
Belles maisons du pays basque avec murs blancs et volets rouges.
Après Larribar passage du pont sur la Bidouze et belle montée vers la stèle de Gibraltar. Il est midi et le soleil donne toute sa puissance.
Casse-croûte à l'ombre, à coté de la stèle (photos).
Au départ un habitant nous explique les problèmes que les habitants ont avec des bornages et des constructions sans permis...
Montée sous le soleil vers la chapelle de Soyarza. Il fait chaud.
16h00 : arrivée à Ostabat. Maïté essaye de téléphoner à son parrain.
La ferme est à 1 km du village. Nous terminons l'étape par un beau raidillon.
Notre effort est récompensé : une bière bien fraîche, et quelle belle maison !
Jean-Claude et Maïté nous laissent la meilleure chambre.
En feuilletant une documentation nous faisons connaissance avec "la tortue", pèlerin emblématique comme on en rencontre parfois sur le chemin.
Nous sommes de 20 à 25 au repas. Moins folklorique que la veille, mais très bien.
Après le casse-croûte, Jean-Claude reçoit un message de M. Léonard pour une présentation de sa vidéo en août.
Vers midi nous recevons un message d'encouragement de Marie-Paule Arnal.
13h00 : arrivée à St Jean Pied de Port. Nous quittons la route et tournons sur la gauche pour arriver par le haut et avoir ainsi une vue plongeante sur la ville. Nous passons vers le centre d'accueil des pèlerins et redescendons vers un bar pour le casse-croûte. Jean-Claude va chercher la voiture pendant que nous nous installons et que nous consultons la carte. Il ne fait pas très chaud. Jean-Claude nous offre une bouteille de vin qui va nous réchauffer le coeur et nous donner des jambes pour accéder à Honto.
Après le repas nous passons au centre d'accueil pour le tampon des crédentiales et les renseignements sur l'Espagne.
Josette nous accueille : elle connaît bien Annie et Michel Furet.
Message de Simone Joyon qui part passer quelques jours à Neuilly en Vexin.
Nous laissons quelques affaires jugées inutiles (guêtres, chaussettes, serviette...) dans le coffre de la voiture de Jean-Claude et prenons nos sacs allégés pour monter à Honto : 5km.
L'étape n'est pas très longue, mais il y a une belle grimpette à l'arrivée que je fais à mon rythme (départ 15h30 - arrivée 16h45).
A peine arrivé, Jean-Claude repart avec un Lotois pour chercher sa voiture à St Jean Pied de Port. L'aller-retour a été très rapide.
Le gîte est neuf. Dans notre dortoir un homme dort dans un coin. C'est un Irlandais que nous reverrons souvent sur le chemin et qui arrivera à St Jacques en même temps que nous.
Le gîte est complet. Pour le repas, la table d'hôte est pleine. Avec Jean-Claude et Maïté et trois autres pèlerins, nous mangeons dans la salle à manger.
Téléphone de Nicolas et de Jean-Marie.
6h30 : comme d'habitude, Dominique donne le signal et nous invite à nous lever.
7h15 : petit déjeuner.
7h45 : Jean-Claude et Maïté nous encouragent et nous disent au revoir.
La pente est raide au départ. Au bout de quelques mètres, nous nous retournons pour un dernier salut. Quelques instants après Jean-Claude court vers nous pour nous apporter un petit pot de vick (qui ne nous appartient pas). La voiture fait demi-tour et nous reprenons notre marche solitaire au milieu des autres pèlerins.
Chacun monte à son rythme. Le temps est frais et assez beau. Nous avons une heure de forte montée.
10h00 : arrêt à la Vierge de Biakorri. Alt.1 095 m. Nous cassons une bonne croûte.
11h30 : passage du col de Bentarte. Alt.1 344m. Un agent EDF et un ouvrier couvrent un abri qui servira aux pèlerins.
12h12 : borne 199. Passage de la frontière espagnole sous la neige.
Point culminant de la journée : col Lepoeder (1 430 m). Puis descente sur Roncevaux avec du grésil.
Nous croisons une délégation et apprenons par la suite qu'elle vient poser une croix à l'endroit où un Brésilien a été retrouvé mort quelques jours avant. Le 3 mai le col sera fermé à cause de la météo.
Nous mangeons au bord de la route, à un moment où le temps est assez clément.
Visite de la chapelle de Roncevaux, promenade dans le village. Rencontre de Daniel de Rennes, à côté de la chapelle de Santiago.
Départ vers Burguete par un joli sentier en sous-bois.
15h00 : arrivée à l'hôtel.
Courses, panaderia... Il va falloir s'habituer à entendre parler espagnol.
Message de Joël Gresse.
Téléphone de Nicolas qui voulait s'assurer que l'étape s'était bien passée.
20h30 : premier repas en Espagne. Heureusement que les Espagnols comprennent un peu le français.
Les sentiers sont bien aménagés dans de belles forêts de hêtres. Nombreuses passerelles sur de petits ruisseaux. Descentes glissantes sur roches de schiste. Il y a de nombreux pèlerins sur le chemin.
Casse-croûte sous des arbres. Le soleil se montre, mais pas pour longtemps.
13h00 : nous repartons. Le temps se couvre et nous avons de la pluie tout l'après-midi.
15h00 : arrivée au gîte. Accueil par le maire de la commune. Nous sommes trempés jusqu'aux os. Pour accéder au bureau, il faut se déchausser, et on fait la queue avec les chaussettes dans l'eau. Dès l'entrée, il faut mettre un mot sur le livre d'or.
Prix 5€. C'est très cher pour ce que c'est. Nous avons la chance d'avoir une chambre avec des matelas par terre, car beaucoup vont coucher à même le sol.
Une seule salle d'eau, avec lavabo, wc et douche. Rien pour suspendre les vêtements mouillés. Nous mettons nos affaires sur les bourdons. Ils pourront au moins s'égoutter. Dans la cuisine nous mettons nos chaussures trempées.
Certains mettent des ficelles d'un bout à l'autre pour mettre les vêtements mouillés. Peu après, on met des matelas dans la cuisine. Je laisse imaginer le confort de ceux qui dorment sous les vêtements dégoulinants ! ! ! Le gîte est plus que complet. Nous n'avons pas vu d'autres Français, pourtant Henri et Marie-Dominique dorment par terre au rez-de-chaussée.
Je pars à la recherche du bar pour le repas du soir et aussi pour boire une boisson chaude. Une jeune dame me sert d'interprète : c'est Patricia, la Belge. Par la suite nous aurons souvent l'occasion de la revoir.
Nous prenons le repas au seul bar du village : 9,5€. On trouvera mieux par la suite.
Bruit tard dans la nuit. Une porte claque sans arrêt.
Ronflements soutenus.
Courage !
7h00 : petit déjeuner au bar. Il pleut toujours ; nous devons mettre les capes. Ce n'est pas encourageant.
7h30 : Départ. La pluie se calme. Le chemin est très bien aménagé sous les arbres. Nous côtoyons des chevaux en liberté qui nous regardent passer.
En fin de matinée le chemin devient boueux et glissant. A midi nous arrivons à Pampelune. Pont de la Magdalena, porte de Pamplona. Le centre ville est très animé.
Casse-croûte sur un banc dans un jardin public. Le soleil est le bienvenu. Un thermomètre indique 10°.
Nous reprenons la route pour finir l'étape. Il nous reste 4 km pour arriver à Cizur Menor. Nous retrouvons Patricia qui nous indique le gîte.
13h30 : nous sommes accueillis par Mme Roncal. Elle nous met dans un dortoir assez calme. A côté de moi se trouve Helmut qui était avec nous à Larrasoaña. Il est à la recherche de ses lunettes égarées depuis la veille. En fait, il les avait rangées dans une chaussure !
Bien que très rustique (les toilettes sont à l'extérieur) le gîte est complet. Nous sommes plus de 40. Prix de la nuit : 5€.
Au repas nous faisons connaissance avec James (Sud Africain) avec qui nous échangeons nos adresses.
7h30 : départ par un temps beau mais frais (vent du nord).
Nous montons régulièrement vers les éoliennes qui tournent allègrement.
Passage du col, photo des sculptures, descente sur un chemin caillouteux, mais nous sommes à l'abri du vent. La température nous permet de marcher d'un bon pas sans peine. Rencontre de l'Irlandais et de James.
A 12h00 nous arrivons au gîte : Padre Reparadores, juste au moment de l'ouverture. C'est une chance. Prix de la nuit : 3€.
Le gîte est tout refait de neuf. Tout est très bien : fonctionnel et bien organisé. La production d'eau chaude se fait par panneaux solaires.
Nous nous installons et mangeons sur place.
Visite de la ville, le vieux pont... L'après-midi tout le monde profite du soleil à l'abri du mur du gîte.
Devant le resto rencontre de Mme d'Arzac de Carcassonne qui a une maison à St Germain du Bel Air. Nous discutons un moment et mangeons ensemble une paella.
Pendant le repas elle appelle sa fille pour avoir le résultat des élections présidentielles.
Ensuite nous voulons aller à la messe. Ce ne sera pas possible car c'est le jour des premières communions, et toutes les cérémonies ont eu lieu le matin. Les communiantes qui défilent dans les rues sont habillées comme des mariées.
Mme d'Arzac et Jeannot (de Toulouse) sont venus nous rejoindre pour le petit déjeuner. A 7h30 ils prennent le car pour rentrer.
7h00 : nous partons par un temps couvert et frais. Pas de pluie. Le relief est clément. Nous traversons de jolis petits villages : Cirauqui, Lorca, Villatuerta.
Beaucoup de vignes et d'oliviers.
12h30 : nous arrivons au gîte, mais qui n'ouvre que dans une heure. Il y a du vent et nous n'avons rien pour nous abriter. Nous allons prendre un café en attendant l'ouverture.
On entre 5 par 5, et peu importe si on sépare la famille. Il faut montrer la carte d'identité. Nous sommes dans une chambrée de 18 lits. Il y a peu de place pour ranger les affaires et les sacs.
Visite de la ville. Toutes les églises sont fermées.
Repas du soir au bar, à côté des Suédois qui dégustent une bouteille de blanc.
Message de Jean-Claude à 12h15. Téléphone à Ginette Pumain pour son anniversaire. Téléphone à Yannick.
7h00 : départ. Nous ne trouvons pas la chapelle de Roc-Amadour. Passage au monastère d'Irache. Il y a bien de l'eau, mais pas de vin.
Traversée de Villamayor.
Midi sonne, nous traversons Los Arcos (photo).
Casse-croûte au bord de la route rectiligne et sans arbre. Heureusement il n'y a pas de soleil.
14h00 : nous arrivons à Torres del Rio. Il nous faut monter jusqu'en haut du village pour trouver le gîte. Nous demandons "l'albergue" à une dame qui nous répond qu'elle ne parle que français. Cà tombe bien, nous aussi.
A peine arrivés, la pluie se met à tomber...
Gîte privé (6€) à but lucratif. Rien pour faire la cuisine, ni même pour faire chauffer un peu d'eau. Il faut aller au bar qui appartient au même propriétaire.
Sa femme est une Italienne de Milan.
Nous faisons connaissance avec un couple de Chamonix avec qui des liens vont se créer : Marie-Dominique et Henri Spagnol.
Visite de l'église de forme octogonale, très particulière et très jolie.
Repas du soir très convivial. (Jean-Marc, Marie Do, Henri, une jeune Allemande).
Message de Ginette Pumain qui répond à notre message de la veille.
7h15 : petit déjeuner, et coup de fusil au règlement de la note.
7h45 : départ. Le temps est très humide. Il se met à bruiner et cela va durer toute la journée. Le chemin est très boueux et glissant.
Passage à Viana.
12h30 : traversée de Logroño sous la pluie. Température : 9°.
Casse-croûte à la sortie, devant une entrée d'immeuble.
On continue. Mauvaise signalisation à la sortie de la ville. Traversée de l'autoroute.
Passage devant les vestiges de l'hôpital St Jean d'Acre (photo).
16h00 : arrivée à Navarrete (photo). La porte du gîte est fermée. Un canadien nous ouvre de l'intérieur.
Il faut passer par un bureau où le gérant donne des consignes interminables, en espagnol, et avec des dessins à l'appui et même l'imitation du chant du coq qui fait "kirikiki" en Espagne.
Il y a un dortoir pour les mariés,
un dortoir pour les hommes,
et un pour les filles.
Nous retrouvons Henri et Marie-Dominique, et un autre couple de Narbonne : Bernard et Danielle.
20h00 : messe et visite du trésor de l'église, à la sacristie.
20h30 : repas avec Bernard et Danielle. Excellent vin de pays.
7h00 : départ sous une pluie battante et ininterrompue. Nous suivons le chemin tout le long, très boueux et très glissant. Heureusement il y a peu de relief.
11h00 : nous arrivons à Najera.
Casse-croûte sous un porche juste à côté du gîte de Najera. Il nous reste 1h30 de marche. Nous sommes complètement trempés.
12h30 : nous arrivons au gîte avec deux Anglaises.
Le gîte paroissial est déjà bien occupé. Nous nous faisons "coiffer sur le poteau" à l'arrivée par un pro du chemin, Roland, qui fait le chemin en bus, à cause de sa femme.
Au gîte, on peut largement profiter de son expérience. Il est secourable à l'infini.
Nous nous installons et récupérons de notre matinée d'efforts. Il pleut tellement que l'eau est toute rouge.
Un chauffage au gaz permet de faire sécher nos vêtements mouillés. En plus il y a un sèche-linge qui tourne tout l'après-midi.
Nous retrouvons Bernard et Danielle. Bernard, ancien gendarme, se voit attribuer le 3° niveau des lits à étage. C'est sportif !
Nous mangeons au restaurant avec Bernard et Danielle et retrouvons Henri et Marie-Do qui logent dans un autre gîte tenu par un Français.
Le chemin est bon et assez plat. Nous doublons la petite japonaise : Kato.
Casse-croûte dans la descente avant d'arriver à Santo Domingo.
10h30 : arrivée à Santo Domingo. De loin nous apercevons Bernard et Danielle, reconnaissables avec leurs capes rouges. Eux, ont suivi la route, pour éviter la boue, mais ont gagné très peu de temps.
Visite de la cathédrale et du cloître. Légende du pendu dépendu, le coq et la poule.
Casse-croûte à la sortie de Santo Domingo.
Nous nous faisons doubler par trois Américaines qui marchent sans sac. En fait, elles reviennent à Santo Domingo car le soir il y a la fête pour le remplacement de la poule et du coq.
A quelques km de l'arrivée, le chemin à travers champs devient très boueux.
Enfin quelques rayons de soleil. Les vignes sont remplacées par de grands champs de blé.
14h00 : arrivée au refuge. Sur la place, un pèlerin lave ses chaussures à la fontaine. Nous le retrouvons assis sur un banc devant notre gîte ; c'est Jacques Morin, un journaliste canadien. Il connaît la France mieux que nous.
En effet il a fait le tour des monastères français l'année dernière, pour des raisons professionnelles. Il fait la même chose cette année pour Santiago, mais comme "quelque chose se passe", il laisse momentanément tomber la profession. Nous nous reverrons et échangerons nos adresses.
Nous logeons au-dessus du bar, dans un dortoir avec de jeunes Espagnols qui sont d'excellents marcheurs. On ne les reverra jamais.
Arrivée de Henri et Marie Do qui s'installent dans le dortoir à côté.
Le soir nous mangeons ensemble au restaurant, et faisons nos provisions.
Téléphone de Yannick.
7h00 : nous prenons le chemin, par un temps couvert et frais.
Nous montons insensiblement. Traversée de Belorado.
Casse-croûte à Espinosa del Camino en compagnie de trois chiens qui ont senti l'odeur du pâté.
Passage devant les ruines de St Félix. Vraiment il ne reste plus grand chose.
13h00 : arrivée au gîte (2€). Il y en a pour son argent.
Installation très rustique. Il n'y a pas d'eau à la cuisine, W.C. à la turque, sans papier, rideau de douche h. s...
Dominique dit : "dans un gîte aussi rustique, on devrait être tranquille".
En effet, on voit arriver Henri et Marie-Do, Bernard et Danielle, Kato, Patricia la Belge. Le gîte est plus que complet (30 personnes, pour 20 places).
A trois heures, la pluie se met à tomber. Nous apprécions d'être à l'abri.
Dans l'après-midi, Paco, un pèlerin, propose des massages de pieds. Marie Do et Danielle profitent de l'offre et s'en trouvent très bien.
Dans la pièce à côté, arrivent des enfants de Burgos qui ont fait une étape du chemin. Ceux qui les encadrent viennent nous voir avec les restes de gâteaux et autre nourriture, et aussi des bouteilles de vin. Autant dire qu'il n'en fallait pas plus pour transformer l'ambiance. L'un des parents avait passé quelques années à Meymac.
En fin d'après-midi, nous allons faire les courses pour le lendemain, à l'autre bout du village.
21h00 : dîner. La salle de restaurant n'ouvre pas une minute avant. Nous sommes bien à l'heure espagnole.
Téléphone de Nicolas qui fait du parapente à Annecy.
Montée jusqu'au col de Pedroja : 1 150m. Magnifique paysage avec les bruyères en fleur qui recouvrent toutes les collines. Le chemin est bon, parfois boueux à cause des pluies abondantes des jours précédents.
Nous passons devant le monastère de San Juan de Ortega entouré d'échafaudages. La restauration bat son plein.
Photo à Agès - une plaque indique : Santiago 518km (photo). Simple formalité.
Atapuerca : très beau village que nous laissons sur notre droite. Il fait beau mais le vent est frais et souffle fort.
A la fin de la montée et juste avant de redescendre sur Burgos, nous cassons la croûte à l'abri de chênes verts.
Descente sous le vent. Nous empruntons un chemin qui me semble plus court, mais comme il est moins balisé Dominique n'est pas tranquille. Un jeune Anglais nous double, c'est Nick. Nous lui demandons s'il a un guide. Lui n'a aucune inquiétude. Il nous répond : "no map !" Et lorsque nous nous sommes retrouvés à Santiago il nous a redit en riant "no map !".
Nous ne sommes pas perdus du tout. Le chemin nous conduit en ligne droite vers l'hôtel que nous avions réservé la veille avec Marie Do.
13h45 : nous arrivons à l'hôtel, et nous reconnaissons le coin où nous étions passés l'année précédente en allant au Portugal (Hôtel de Buenos Aire).
Rencontre de Jacques Morin qui casse une croûte au bar.
Henri téléphone ; il est à quelques km de l'arrivée. Nous les attendons pour boire un coup.
20h00 : repas, et au menu, de la soupe à l'ail (9€).
7h00 : départ à travers la zone industrielle. Rue rectiligne jusqu'à Burgos.
8h30 : arrivée devant la cathédrale. Nous cherchons le séminaire pour voir Daniel Kassi. Nous n'avons qu'à traverser la rue. Le concierge l'appelle, et il nous reçoit aussitôt. Rencontre très chaleureuse et au bout de quelques minutes nous propose de célébrer la messe. Nous donnant des encouragements, il nous parle de l'Esprit qui se manifestera avant même la Pentecôte (19 mai). Je prends laborieusement une photo, et pendant ce temps on lui fait rater un cours, alors qu'il présente sa thèse le 17 juin. Nous nous quittons et nous avons chaud au coeur.
Visite de la cathédrale. Nous apercevons l'Irlandais, Patricia et tout un groupe de pèlerins que nous avons rencontrés sur le chemin.
Après quelques courses, nous reprenons notre marche. Le temps se rafraîchit. Le vent souffle fort.
Casse-croûte à Tardajos, à l'abri d'un arrêt de bus.
13h30 : arrivée au gîte qui n'ouvre qu'à 15h00... Nous sommes en plein vent et n'avons pas trop envie de rester.
Un moment après, arrivent Henri et Marie Do qui auraient, eux-aussi, l'intention de continuer, mais comme l'heure de l'ouverture approche, finalement nous attendons.
Message d'encouragement de Ludmila.
Le gîte n'est pas mal, mais toujours le même problème en Espagne, pour les sanitaires, W.C. et douches qui sont dans le même local, si bien que les files d'attente s'allongent.
Le repas au gîte est plus que frugal (et il n'y a aucune autre possibilité) : soupe, 2 oeufs, salade verte, yaourt, et de l'eau.
Pour le vin, il faut aller l'acheter au bar, mais à 20h15 il est toujours fermé. Alors, il faudra se contenter d'eau claire.
Il y a trois cyclistes italiens qui n'ont pas fait le plein et sont partis après le repas voir si le bar était enfin ouvert.
Téléphone à Sylvie qui nous raconte son retour du midi.
7h45 : Départ. Nous montons vers le col, par un temps couvert, mais assez beau. Les éclaircies vont en augmentant.
9h30 : Hornillos del Camino. Casse-croûte sur une belle pierre. Sur notre gauche, un gîte qui n'a qu'un toit pour accueillir les pèlerins : Arroyo Sambol.
11h30 : Hontanas. C'est un beau village, blotti dans la vallée, et que nous ne découvrons qu'au dernier moment. Il y a une alimentation importante, où s'arrêtent de nombreux pèlerins. Nous y retrouvons Jacques Morin, Patricia et d'autres...
Nous rentrons dans l'église, et rencontrons le curé Espagnol qui ne parle pas un mot de français, et réciproquement. Alors, les salutations sont rapides.
Casse-croûte 1 km après le village, à l'ombre sur le bord du chemin.
Message de Jacqueline et François, et Ginette Pumain.
Le soleil sort franchement. Un peu de vent vient atténuer son ardeur.
Il nous reste 8 km avant d'arriver, les 4 derniers sur le goudron. Passage sous les arches de San Anton.
14h30 : arrivée au gîte. Nous sommes reçus par des Brésiliennes.
Dans notre dortoir, un couple de Savoyards. Monsieur qui est alpiniste, détient le secret pour ne pas avoir d'ampoule : il ne lave jamais ses chaussettes. Sa femme ne partage pas le même avis.
Comme nous ne voyons pas arriver Henri et Marie Do, nous allons les chercher dans un autre gîte. Ils sont bien inscrits, mais ne sont pas là. En attendant l'ouverture d'un magasin, nous les retrouvons. Après la visite d'une église, nous allons vers une autre alimentation. Là, nous retrouvons Jacques Morin à qui on ne veut pas vendre de yaourt à l'unité, alors nous regroupons nos achats avec les siens.
19h00 : nous nous retrouvons avec Henri et Marie Do à un petit restaurant où nous mangeons très bien pour 6€.
Téléphone de René Taillandier et de Marcel.
Petit déjeuner au bar à côté du gîte avec Henri et Marie Do.
7h00 : départ par un temps splendide. Nous gravissons un col avec de nombreux pèlerins.
9h30 : arrêt vers un aménagement ombragé pour casse-croûte. Nous échangeons nos adresses avec Jacques Morin. Henri et Marie Do nous rejoignent. Nous faisons quelques km ensemble.
12h00 : Boadilla del Camino, approvisionnement en eau et casse-croûte à l'ombre d'une haie. Un vent léger vient atténuer les effets de la température. Nous terminons l'étape en longeant le canal. Traversée à l'écluse.
13h30 : arrivée au gîte. Marie Do et Henri nous retrouvent. Ils logent chez l'habitant.
Visite de la ville et de l'église qui est remarquable. Nous marchons un peu ensemble et cherchons un resto pour le soir.
20h30 : repas à 7,25€, médiocre. La cuisinière a failli ne pas venir.
Ce soir-là il y a un match de foot de l'équipe d'Espagne... qui captive beaucoup plus le patron du bar que notre besoin de manger.
Message de Jean-Claude qui fait une marche (la route du muscadet). Message à Yannick sans réponse.
Casse-croûte sur une digue.
Nous rejoignons le chemin (par obligation) qui suit la route rectiligne, très monotone et sans aucun arbre. Nombreuses bornes : on ne peut pas se perdre. Presque toutes les coquilles des bornes ont été enlevées ou détériorées. La température monte rapidement : 29°.
11h30 : nous arrivons au monastère des Clarisses. Un jeune très serviable nous montre la chambre et tous les services qui sont à notre disposition.
Nous mangeons sur place et après la lessive, la sieste. Nous partons visiter la ville.
Rencontre de Jacques Morin qui cherche à se restaurer. En Espagne il n'y a aucune difficulté à manger vers 16h00.
Surprise de retrouver Jeannine de Roanne qui était avec nous à Aire sur Adour.
Elle nous raconte son périple laborieux qu'elle fait un peu à pied, beaucoup en car, en cherchant une paire de chaussures adaptée, mais par tous les moyens elle veut arriver.
Et sur la place, un couple de Clermontois en voiture qui est venu pour terminer le pèlerinage (à pied bien sûr).
Dans notre chambre nous faisons connaissance avec une dame de Montpellier que nous allons revoir de temps en temps.
19h00 : repas au bar de Jacques : 7€, bien.
Téléphone de Yannick (Aurélia va passer son concours à Paris demain).
Le temps est frais. Il y a des éclairs, il tombe quelques gouttes. Le chemin est plat, droit et très monotone. Nous marchons avec une certaine résignation. Le vent se lève plus fort, la pluie arrive.
Traversée de Calzadilla de los Cueza sous la pluie.
11h30 : casse-croûte dans la montée, avant Ledigos.
12h00 : traversée de Ledigos. Nous n'allons même pas voir l'église qui se trouve sur notre droite, tellement on est sûr de la trouver fermée.
13h00 : arrivée au gîte. Nous avons une chambre pour 4 que nous partageons avec Henri et Marie Do. Et avec nous, une petite souris qui est venue se loger sous mon lit.
Jean-Marc le Canadien arrive avec le "moine irlandais". Jean Marc a mal à un pied et est inquiet pour la suite de son voyage.
Nous retrouvons aussi le Catalan que nous avions rencontré à Larrasoaña.
Le soleil semble vouloir revenir, mais il ne fait pas chaud du tout.
Bon souper avec Jean-Marc, Henri et Marie-Do et un Italien.
Jean-Marc nous apprend qu'au Canada, il n'y a pas que des cabanes et il nous parle d'une émission de télé où on avait interrogé des Américains qui étaient dans une ignorance totale de ce qu'est le Canada.
Téléphone de Jean-Marie, Marie-France.
Message sur répondeur de Jean-Claude Bruneau.
Roland passe son examen de fin de stage.
Courses à Sahagun et casse-croûte à la sortie (photos). Le chemin de Bercianos est bien aménagé et bien ombragé.
13h00 : nous arrivons au gîte. Accueil*** par Henri qui comprend bien le Français. En effet, il est de la région toulousaine et nous échangeons quelques mots en occitan. C'est formidable ! L'Esprit souffle.
Il allait se mettre à table. Nous mangeons donc ensemble ce qui nous permet de faire plus ample connaissance. Et nous parlons de choses tout à fait sérieuses :
St Jacques, les évangiles apocryphes, l'Eglise et les dogmes, l'infaillibilité pontificale, le pape actuel.
Lessive, sieste, remplacement des bouteilles de gaz, courses pour le repas du soir.
Sont arrivés : une Américaine, un couple autrichien, un Catalan et un jeune couple qui ne mange pas avec nous.
Dominique prépare la popote : soupe, lentilles au chorizo et fraises. Vin à volonté. Excellente ambiance.
Lorsque tout le monde part se coucher, Henri nous montre le livre qu'il va éditer : "Le pèlerin fou".
Message à Nicolas.
Prêt du téléphone à l'Américaine (la blonde) qui ne peut joindre son mari avec le sien (ce n'était pas un SFR).
7h30 : Départ. Il fait frais. Après quelques mètres je m'arrête pour endosser la veste.
Nous entreprenons un chemin plat qui longe souvent la route, bien aménagé et planté d'arbres tout le long. Beau temps. Dans cette région, nous voyons des caves du même style de construction que celles que nous avons à Aubière.
11h30 : casse-croûte à Reliegos. Belle tranche de jambon.
13h30 : arrivée à l'étape. Nous terminons la marche avec Joël de Lille qui arrête à Léon pour des raisons professionnelles. Nous faisons connaissance de Paulette et de son frère Jean-Claude.
Le gîte, bien que de grande capacité, se remplit très vite (3€). Beaucoup de pèlerins font des étapes de plus de 30 ou 40 km.
Le soir on voit arriver Jean-Marc, qui a toujours mal à sa jambe. Il est quand même logé, mais par terre. Après diner on verra deux pèlerins qui n'ont vraiment plus de place et qui continuent la route. Le lendemain ils nous disent qu'ils ont dormi à la belle étoile à côté d'un cimetière.
19h30 : restaurant. Mais il faut bien attendre après 20h00 pour pouvoir prendre place à table, et comme tout le monde attend depuis un moment le service est débordé. Dominique va chercher une bouteille d'eau qu'elle désespère de voir arriver.
Tour de ville : les remparts, le pont, les cigognes sur les clochers.
6h30 : départ.
10h30 : arrivée au gîte (chez les soeurs).
Parcours peu intéressant. A Villamoros, passage sur un pont étroit. Les camions nous frôlent. Après la traversée de la ville nous trouvons un coin d'ombre qui nous permet de casser une bonne croûte.
Un peu plus loin nous voyons une japonaise courir vers nous. Je pense à Kato, mais ce n'est pas elle. C'est une fille qui remonte en sens inverse et qui avait perdu le balisage. Avec nous elle est sauvée.
Peu après, nous rencontrons 4 pèlerins de Montauban : deux couples que nous avons rencontrés à Castrojeriz et retrouvés de temps en temps sur le chemin.
Photo d'une chapelle dans la dernière montée avant Leon. Vue sur Leon, descente vers la ville, traversée de la zone industrielle. Les Montalbanais s'arrêtent dans un bar pour leur casse-croûte du matin.
Arrivés à Leon, il nous faut attendre 1/2 heure l'ouverture du gîte pour pouvoir déposer nos sacs. Discipline stricte dans ce gîte. Nous sommes à la queue leu leu. Le dortoir est impressionnant : nous sommes plus de 50. Les places sont attribuées manu militari. Aucune intimité. Nous sommes en plein milieu et nous ne sommes même pas ensemble. Il y a une sonnette à l'entrée qui fonctionne en permanence.
Nous sommes à côté d'une école très bruyante pendant la récré. Et je ne parle pas des odeurs de chaussures... C'est pas le pied. Certains repartent pour chercher une place ailleurs.
Leon est une très belle ville. Visite de la cathédrale gothique qui est superbe.
Rencontre de Marie Do et Henri qui vont continuer le chemin l'après-midi.
Nous allons manger une tortilla au snack.
Nous faisons les courses au Corte Ingles.
Nous traversons de beaux parcs propres et bien aménagés.
Nous remontons jusqu'à San Marco. Très bel hôtel.
20h00 : petite galère pour manger. La cuisinière arrive presque à l'heure, mais le patron n'est pas là. Nous sommes donc tous sur le trottoir à attendre... Après un petit moment de découragement, le repas se passe bien.
Nous retrouvons les 4 Montalbanais, et faisons connaissance de Rolf un Autrichien qui a fait une thèse sur Theillard de Chardin. Il connaît La Chaise-Dieu, Laguiole, Brioude, Lavaudieu... Quelle culture !
Le soir, bénédiction des pèlerins en Espagnol (la barbe).
2 messages et téléphone à Jean-Claude Bruneau. Téléphone à Nicolas.
6h00 : certains sont prêts et veulent partir, mais les portes sont fermées à clefs.
6h30 : départ par une porte dérobée et avec la complicité d'une gardienne.
Exceptionnellement, nous partons sans déjeuner.
Ce coup-ci, c'est décidé : nous sommes là pour arriver au but. Fini le tourisme culturel, nous allons avancer. Car la veille, nous avons eu l'impression de perdre du temps à Leon.
La traversée de la ville nous semble assez longue. Température 9°.
8h00 : petit déjeuner vers l'aérodrome. Traversée Virgen del Camino. Nous sommes avec un jeune couple que nous verrons jusqu'à l'arrivée à Santiago. On suit la route un moment. Il y a beaucoup de circulation. Puis nous suivons le chemin parallèle à la route.
12h00 : San Martin. Casse-croûte sous les peupliers.
Téléphone à Ginette Pumain (info pour la marche du mardi).
14h30 : arrivée au gîte, avec la traversée du pont romain.
Dans notre chambre en parlant avec nos voisins, nous retrouvons Denis et Jacques qui sont partis le même jour que nous du Puy.
Photo de Juan Carlos (Floride), de Rolf (Autriche) et de Tinte (Espagne).
Repas avec Henri et Marie-Do, bien.
La météo n'est pas bonne. La pluie menace.
Téléphone de Joel Gresse.
Téléphone à Yannick le soir.
Casse-croûte sur une table, au bord du chemin. Nous voyons Astorga dans la vallée.
11h00 : traversée d'Astorga. Visite de la cathédrale et de l'archevêché, devenu musée, construit par Gaudi.
Rencontre de Paulette et Jean-Claude que nous avons connus au gîte de Mansillia. Ils pensent s'arrêter car Jean-Claude a mal au dos. Nous continuons et eux aussi.
Le chemin monte insensiblement. Nous mangeons quelques km avant d'arriver à Santa Catalina sur un chemin désespérément rectiligne.
13h00 : arrivée au gîte. Il faut prendre les clefs au bar. Mais monsieur ne donne les clefs qu'à 15h00. Nous décidons donc de continuer comme viennent de faire Paulette et Jean-Claude.
A El Ganso nous prenons un café, et le patron m'offre un coup de gnole qui doit me permettre d'arriver à Santiago.
L'arrivée par la route à Rabanal est assez fastidieuse.
16h00 : à l'entrée du village, nous prenons possession d'une chambre, chez l'habitant, avec cuisine et salle à manger (25€).
Il pleut fort par moment. Nous apprécions d'être à l'abri et n'avons pas envie de ressortir. Nous achetons sur place le nécessaire et mangeons à l'heure française.
Le soir, arrive un chauffeur de car qui conduit un groupe d'Américains vers Santiago.
Le temps est couvert. La pluie arrive rapidement, puis des flocons, au fur et à mesure que nous montons vers la Cruz Ferrada. Brouillard très épais par moment.
Casse-croûte à l'abri de la chapelle, et à la vue de la croix. Il fait froid.
A Manjarin la cloche sonne à notre passage. Ceux qui nous suivent s'y arrêtent.
Le gîte est folklorique (voir photo).
Descente sur Acebo. Monument avec un vélo (photo). Le temps s'améliore peu à peu. Le paysage est très aride. Café à Riegos de Ambros.
Casse-croûte dans la descente avant Molinaseca, dans un petit pré. Belle vue sur la vallée et la ville. Les vignes et les arbres fruitiers font leur apparition. On voit quelques châtaigniers. Chaque pylône électrique est orné d'un nid et d'une cigogne qui attend ou qui médite.
La route est longue pour arriver. Le contournement de Ponferrada est fastidieux, et nous paraît inutile. Nous devons faire un supplément de 3 km.
15h00 : arrivée à l'albergue San Nicolas. Nous sommes dans une chambre de 4 que nous partageons avec Jean-Claude et Paulette. Nous parlons un peu : Jean-Claude qui est juste à la retraite vient de perdre sa femme et a besoin de ce pèlerinage pour refaire surface. Paulette a une maison de campagne à côté de Labastide Murat. L'été, elle est hospitalière. Cet hiver, elle entreprendra le chemin d'Arles avec son mari.
Visite de la ville et du château fort construit par les Templiers.
20h00 : bénédiction des pèlerins à la chapelle, par un prêtre très dynamique qui surmonte la barrière des langues en faisant participer tout le monde à tour de rôle.
20h30 : repas. La fille qui nous sert parle très bien le français.
Au gîte, nous sommes à côté des toilettes et avons les bruits de la chasse d'eau toute la nuit.
7h00 : départ par un temps très couvert. Nous démarrons avec deux brésiliennes (la mère et la fille certainement) et partageons les mêmes tâtonnements pour la traversée de la ville. Le centre ville est beau, mais la zone industrielle, beaucoup plus terne avec les terrils de charbon.
Rencontre d'un Suisse qui nous attend pour que nous lui passions la cape sur le sac. Je le prends en photo.
La campagne est belle. Nombreux vignobles et arbres fruitiers : châtaigniers, noyers, amandiers. Les cerises sont mûres.
Camponaraya : coopérative vinicole où le vin est offert au pèlerin.
Par moment, on suit la route. Heureusement que beaucoup de trafic est dérivé par l'autoroute.
L'arrivée à Villafranca del Bierzo est laborieuse par le chemin, car il faut remonter sur la colline alors que la route suit la courbe de niveau.
Casse-croûte à la sortie de Villafranca.
Le temps est gris. Il se met à bruiner. Nous nous couvrons en arrivant à l'autoroute.
Nous faisons un bout de chemin avec un couple de Bayonne qui décide de continuer jusqu'à Véga.
14h30 : nous arrivons au gîte. Premier coup d'oeil : il est très beau, tout habillé de bois. Les sanitaires, bien que récents, sont très dégradés.
Très bon repas sur place.
Nous retrouvons Jean-Claude et Paulette.
Téléphone d'Eliette
Téléphone à Cécile
Nous suivons la nationale très fréquentée. L'ancien tracé de cette route nous permet de nous éloigner des camions. Pour le moment, l'autoroute s'arrête au niveau de Pejere, car des travaux énormes sont faits pour la continuer.
Paulette et Jean-Claude. marchent énergiquement devant nous.
Arrêt à Vega de Valcare pour café et provisions. La dame, après avoir répondu à notre salut : ola ! rajoute : oh là là ! (rires !)
Nous nous arrêtons au bord d'une fontaine (photo) pour enlever les vestes, et boire un coup. Nous sommes à la sortie d'Hererias (je pense à notre si sympathique Jean-Claude Hérérias qui était au service après vente en même temps que moi).
Commence alors la montée vers le Cebreiro. Le paysage est sublime. Le temps est beau. Nous en avons plein les yeux. Traversée de La Faba et Laguna.
Paulette et J.C. sont restés sur la route pour ne pas risquer de trouver de la boue.
Nous arrivons à la première borne qui indique le compte à rebours : 152,5km.
Nous avons donc fait les 9/10° du chemin ou presque. Alors, courage ! ! !
Un peu plus loin la borne qui indique la limite entre le Léon et la Galice.
13h00 : arrivée à O Cebreiro. Nous sommes suffoqués par le nombre de voitures, de cars, et de personnes qui gravitent autour de ce site.
Visite de l'église, quelques photos et nous allons au gîte pour pique niquer.
Il fait froid et c'est avec plaisir que nous rentrons nous mettre à l'abri, et bénéficions d'une table. Bernard Magne (le légionnaire) mange juste derrière nous.
Jean-Claude n'en peut plus. Avec Paulette, ils restent au gîte.
Nous reprenons le chemin vers Hospital.
Gîte peu accueillant. A l'heure dite, la personne n'est pas là.
Nous continuons vers Alto de Poïo à 3 km où un gîte est annoncé, mais à l'arrivée, il n'y a plus de gîte, mais un hôtel, en face, qui 'cueille les pigeons'.
Nous passons donc une nuit à l'hôtel : 'Santa Maria del Poïo'.
Il n'y a pas de chauffage. La température dans la chambre est de 12°. Notre fenêtre donne sur une véranda, avec du linge étendu devant. La fenêtre de la salle d'eau ne ferme pas, mais çà tombe bien car il n'y a pas de ventilation. Le plancher grince. Il y a tout pour plaire.
Prix : 30€ la chambre et 9€ le repas du soir.
On veut payer par carte bancaire, mais çà ne marche pas...
Téléphone de Marcel pendant qu'on essaie la carte bleue.
Téléphone à Mémé : Fête des mères, baptême de Clément et réunion de famille.
Nous partons discrètement sous une pluie battante qui va durer 2 heures sans discontinuer. Il fait froid. Nous sommes à 1 300m d'altitude. Nous marchons d'un pas énergique pour nous réchauffer.
9h00 : nous arrivons à Triacastela. Nous nous arrêtons dans un bar juste en face du gîte. Nous prenons une boisson bien chaude (café con leche) avec des gâteaux. La pluie se calme.
9h30 : nous reprenons la route après ce bon réconfort. Il ne pleut plus. D'ailleurs au fur et à mesure que nous descendons, nous passons en dessous des nuages et la température devient plus clémente. Les pieds sont mouillés, mais les vêtements sèchent rapidement. Malgré plusieurs menaces, nous n'aurons presque plus de pluie jusqu'à l'arrivée.
Pique-nique à la borne 119, un peu avant Calvor.
14h15 : arrivée au gîte par une belle rampe d'escalier. C'est complet.
Nous continuons donc la route et trouvons un accueil quelques centaines de mètres plus loin.
Nous sommes chez Lopez qui nous donne une chambre pour 6€.
Son frère, en face, va nous faire manger pour 5,5€ (cuisse de dinde au menu). Au resto nous retrouvons Paulette et son frère qui ont eu une place au gîte. Ils sont partis à 5h00 du matin pour rattraper le retard de la veille.
C'est la fête des mères.
Tel de Nicolas à 10h15, Cécile à 12h00, Yannick à 13h00 et Eliette à 19h00.
Tel à Marie-Françoise pour son anniversaire.
Le temps est assez beau pour le moment. Le paysage ressemble à l'Auvergne, par sa végétation et son relief.
Avant la borne des derniers 100 km, nous mettons les capes. Photo à la borne 100. La photo est prise par une des trois Brésiliennes qui marchent à notre niveau. Réciproquement je les prends en photo avec leur appareil.
Borne 98 : casse-croûte. Nous enlevons les capes. Nous sommes entourés par un groupe de jeunes qui vont à Portomarin. Traversée du pont sur le barrage.
12h45 : arrivée au gîte.
13h00 : ouverture des portes. La courte attente est supportable surtout que nous ne sommes pas seuls. La dame qui vient ouvrir nous laisse tous rentrer pour aller nous installer et nous revenons nous inscrire par la suite.
Nous cassons la croûte à la cuisine et retrouvons Bernard le Belge.
Douche froide.
Les trois Brésiliennes sont à côté de nous dans le dortoir.
En dessous de moi, Alicia (Chilienne) qui chante à Dominique :
"Dominique nique, nique..." Quel dommage que nous n'ayons pas ses coordonnées ! ! !
Plus fort encore : en voyant mon tee-shirt (lié à mon ancienne profession), un jeune pèlerin s'exclame : "Merlin-Gerin".
Il n'en faut pas plus pour faire connaissance. Sylvain est un Canadien, ingénieur en électricité qui travaille dans la société concurrente de Hydro-Québec. Nous parlons donc de choses très intéressantes comme : la ligne de 1Mv expérimentale, plusieurs lignes 750kv en service, la coupure dans le sf6 et la coupure dans le vide qui semble prendre le dessus, la difficulté de coupure des circuits capacitifs, les dangers de la tension de rétablissement sur un disjoncteur qui coupe trop bien... d'un seul coup, je rajeunis de 30 ans ! Malheureusement je n'ai pas pris ses coordonnées et nous ne nous sommes pas revus.
Nous allons faire les courses, essayons sans succès ma carte bleue.
Repas à côté d'un couple qui vient de Pau et avec qui nous bavardons un peu.
Nous partons un peu avant 6h30, et marchons d'un bon pas, animés par ceux qui nous précèdent et ceux qui nous suivent. Le temps est couvert et tempéré.
Casse-croûte en haut d'une montée un peu avant Rio.
Devant nous Paulette et Jean-Claude qui allongent le pas en même temps que nous. Nous ne comblerons jamais les 100m qui nous séparent.
12h00 : arrivée à Palas del Rey. Retrait d'argent avec la carte de Dominique.
Comme il faut attendre une heure l'ouverture du gîte et que le temps est à la pluie nous décidons de continuer la route. Nous marchons quelques km avec Tharsice de Cambrai (73 ans) d'une vitalité incroyable.
Nous mangeons à 2 km de Palas del Rey sur un grand banc en pierre.
Pendant notre repas passe Jacques l'Aveyronnais, de Rodez. Il nous annonce que la pluie est finie pour la journée. Bonne nouvelle.
Nous continuons donc le chemin jusqu'à Casanova où nous passons à coté d'un gîte qui semble très bien, mais comme nous avons encore du jus, nous continuons.
Nous nous arrêtons à Leboreiro au gîte qui est en dehors du chemin. Un homme nous y conduit. Ce gîte est entièrement vide, sans lit, ni couverture. Il n'y a même pas de quoi faire chauffer un peu d'eau. Nous repartons donc malgré la pluie qui tombe maintenant depuis un petit moment. Il nous reste 6 km avant d'arriver à Melide.
La pluie redouble et n'arrêtera pas avant notre arrivée.
Très joli pont a l'entée de la ville. Le temps ne me permet même pas de sortir l'appareil photo.
Un peu plus loin, une fille nous invite à visiter une chapelle. Après 38 km de marche et trempés comme nous sommes, nous avons à peine envie de contempler cette chapelle, aussi belle soit-elle. Nous continuons donc pour faire les deux derniers km qui nous restent.
16 h00 : arrivée au gîte qui est de l'autre côté de la ville. Il n'y a personne à l'accueil, mais les pélerins qui sont déjà là nous disent de nous installer. Eux non plus, ne sont pas inscrits. Nous nous retrouvons avec Tharsice et Jacques.
Visite de l'église.
20h00 : nous allons manger les poulpes avec Tharsice.
Téléphone de Jeannine Cornet à 22h30 et de Lucette pendant le repas.
6h45 : départ. Nous faisons marche arrière pour reprendre le balisage de peur de se tromper. En fait, la route du départ était bien la bonne.
Passage d'un pont de pierre. Le relief est vallonné, agréable, le chemin, ombragé.
Nous marchons dans une forêt d'eucalyptus.
Nous nous arrêtons dans un bar à quelques km d'Arzua. Bernard le Belge arrive peu après nous. Il va s'arrêter là pour attendre un copain. Par la suite il veut continuer jusqu'à Fatima. La montée vers Arzua est assez rude, surtout que le soleil se manifeste.
Après la traversée de la ville vers 10h, nous quittons la veste. Ceci n'est pas arrivé depuis fort longtemps.
Casse-croûte sur le bord du chemin au km 28. Photo du couple avec sa poussette pour l'enfant et les bagages.
Nous avons un soleil auquel nous ne sommes pas habitués. Nous apprécions l'air frais et l'ombre.
Peu avant l'arrivée, un groupe d'Espagnols qui finit de pique niquer nous offre une gourde de vin.
Tharsice devant le gîte nous indique où trouver les chambres.
A l'entrée nous sommes mal renseignés et tombons dans une chambrée de jeunes. Deux d'entre eux déménagent pour nous laisser ensemble. Peu après, des moniteurs nous indiquent un autre dortoir qui est presque vide. Nous nous sentons mieux entre adultes.
Resto avec Tharsice qui nous paie l'apéro : Martini rouge.
Au retour, notre voisin de chambre discute avec nous. C'est un Allemand originaire de Silésie et qui a connu une vie mouvementée.
Téléphone à Yannick pour annoncer notre prochaine arrivée à Santiago. Téléphone à Jean-Claude Bruneau et message a Michel et Annie Furet.
6h45 : départ par un temps splendide.
Joli chemin de sable blanc au milieu des eucalyptus. Nous marchons d'un bon pas, car nous avons hâte d'arriver.
Photo au km 12 devant la stèle de Santiago. De là, nous ne trouvons plus de borne. Tous ceux qui nous précèdent s'arrêtent au bar à Lavacolla. Nous continuons le chemin sur le goudron et par un relief accidenté.
Comme nous sommes seuls, nous nous demandons si nous sommes bien sur la bonne voie. Et nous revoyons une borne sur laquelle est indiqué en bas : 13,996 km !
Traversée d'une grande route au niveau de l'aéroport. Passage devant les locaux de la télévision régionale de Galice. Monte del Gozo, monument de Jean-Paul II, le centre d'hébergement.
Descente vers Santiago.
Cette arrivée sur une route où passent beaucoup de voitures n'est vraiment pas extraordinaire.
Message de Yannick sur le portable. Nous avons le panneau Santiago sous les yeux.
Rappel de Yannick pour lui annoncer notre entrée à Santiago. Traversée longue et fastidieuse de la ville (4 km).
10h45 : Arrivée à la cathédrale.
Nous allons chercher la Compostella.C'est l'authentification délivrée à tout pèlerin qui justifie d'une marche de 100km minimum, avant Santiago. C'est pour cela qu'à chaque étape le pèlerin reçoit un tampon sur son carnet : la credenciale, preuve de la marche effectuée. Ce tampon figure en haut de chaque page de ce document.
Sur la place, rencontre de Katia (Suédoise). Au centre d'information, rencontre de Kato (Japonnaise).
Nous prenons un café et nous nous rendons sur la place de la cathédrale. Appel de Nicolas qui nous voit par la webcam !
12h00 : messe des pèlerins. Sont cités deux pèlerins qui arrivent directement du Puy, ce qui nous émeut beaucoup !
On retrouve plein de pèlerins rencontrés sur le chemin. La cathédrale est pleine. Le "botafumeiro" encense les pèlerins et en particulier les Allemands qui ont payé. Messe forte en émotions.
Recherche de notre logement : le petit séminaire. Demande de renseignements à une dame qui nous explique fort bien. Nous ne sommes pas loin, mais il y a une belle montée pour finir d'arriver.
A peine installés, nous cassons la croûte sur le bord du lit.
Départ vers la gare pour repérer l'itinéraire et prendre les billets pour Hendaye. Au buffet de la gare nous prenons une bière avec Tharsice.
Nous remontons vers la cathédrale, pour saluer la statue de St Jacques et mettre nos doigts dans les trous effectués par les millions de pélerins qui nous ont précédés, puis pour vénérer les reliques dans la crypte. Nous déposons l'offrande que Renée Bonhomme nous avait laissé.
Achats de 60 cartes et quelques souvenirs. Achats des timbres. Retour au séminaire pour écrire les cartes.
Rencontre de Rolf qui arrive. Nous finissons la route avec lui.
20h00 : nous repartons pour poster les cartes. Recherche d'un resto, et finissons par une paella.
Téléphone de Nicolas qui nous demande si nous allons vers la place de la cathédrale (webcam). Le moment n'est pas favorable.
Téléphone de Cécile pour nous féliciter. Téléphone de Marcel.
Téléphone de Dominique Chaudesaigues qui a eu la nouvelle par Yannick.
Café dans un bar sur notre route.
Nous découvrons une grande gare très bien organisée.
Téléphone de Yannick qui cherche les béquilles pour Aurélia qui s'est fait mal à une jambe.
Une pèlerine que nous avons côtoyée pendant notre marche vient nous trouver et nous raconte ses malheurs. Elle a marché jusqu'à Arca et n'a pas pu faire la dernière étape de 20 km, à cause d'une douleur de la colonne vertébrale : grosse déception ! Comme on la comprend. On mesure encore mieux la chance que nous avons d'avoir tout fait sans aucun problème majeur.
9h30 : départ pour le Finisterre (2h30 de car pour 100km environ).
La côte est découpée. Nous passons à côté de deux ports de pêche.
Achat de provisions à l'arrivée.
Nous pique-niquons à côté d'une chapelle du XII° siècle en restauration.
Montée jusqu'au phare de la pointe Finisterre : 4 km par une chaleur lourde. Passage sur le sentier en bord de mer.
Sieste sur un rocher à l'ombre d'un pin.
Retour pour 16h45. Nous nous arrêtons un moment vers la chapelle, sur des bancs ombragés.
Pendant le retour, téléphone de René Taillandier juste avant son départ pour le Puy du Fou.
Le soir nous allons manger des poulpes à un endroit que nous avions repéré le matin (15€ pour deux avec vin à volonté).
Téléphone de Jean-Marie.
Nous prenons le petit déjeuner au buffet de la gare.
Le train est à l'heure. Nous prenons les places qui nous sont désignées. Le voiture est bien climatisée. Le voyage se passe très bien.
A côté de nous, un Parisien qui a fait le chemin de Séville. Il travaillait chez Renault, connaît la Sermati de St Céré...
Un peu plus loin un couple aveyronnais qui a sa voiture à Ponferrada, et Bernard le légionnaire.
A l'arrivée à Hendaye nous prenons les billets pour le lendemain, et recherchons l'hôtel de la gare.
Comme il y a pénurie, nous partageons notre chambre avec Bernard qui se montre très discret.
Il est parti le matin sans aucun bruit.
Ensuite, Bordeaux - Limoges (direction Lyon). Le train est complet.
Limoges - Ussel (direction Clermont-Ferrand) où nous arrivons à 15h00.
Yannick et Aurélia nous attendent à la gare pour nous conduire à Aubière.
Mais auparavant, les parents d'Aurélia nous invitent à prendre un pot à Merlines.
C'est avec un très grand plaisir que nous retrouvons notre maison vers 18h00.
Fin de l'épisode.
Nous avons réalisé un très beau projet.
Merci à tous ceux qui nous ont aidés et encouragés
Avant et tout au long de notre pérégrination.
Merci aussi à ceux qui nous ont aidés à mettre en forme ce site.
Ecrivez nous:
Bayleroger@aol.com